Quel serait le rayonnement de Marrakech si à l’histoire de la cité impériale marocaine, ses palais, son melting-pot culturel, son ambiance à nulle autre pareille et les richesses des montagnes de l’Atlas s’ajoutaient de grandes plages de sable blanc avec une forêt de cocotiers se reflétant dans l’onde bleue ?
La "Perle du Sud" compte parmi les rares stars mondiales à l’intérieur des terres. Le secret de son attrait planétaire : l’envoûtement, l’authenticité préservée, le dynamise et, surtout, la lumière.
Fondée au XIème siècle par les Almoravides, développée par les Almohades, la cité Ocre n’a pas perdu son statut de ville impériale au fil des siècles et des dynasties.
La Koutoubia, point de repère des caravanes, les nombreux palais, les derbs profonds de la Médina qui regorgent d’histoire et de lieux secrets ont propulsé la cité millénaire au rang de fer de lance du tourisme du Royaume.
Ces caravanes, précisément, ont laissé des traces indélébiles avec les nombreux fondouks, auberges ancestrales, aujourd’hui transformés en ateliers, boutiques et riads de luxe d’une part, et les 10 000 hectares de la Palmeraie, aux centaines de villas d’exception, dont on dit qu’elle doit son existence aux reliefs des repas des caravaniers, grands mangeurs de dattes.
La Marrakech du 21e siècle a parfaitement réussi sa transition. Les soukhs, l’artisanat, les merveilles de l’Atlas cohabitent avec la ville moderne, ses festivals du cinéma ou du rire, ses congrès mondiaux (COP, grand messe du FMI, etc. …) et aussi une vie festive essentiellement développée dans le quartier huppé de l’Hivernage.
Marrakech transformerait le sable en or, dit-on. Il suffit de se souvenir que le désert d’Agafay, succession de collines arides à quelques kilomètres de la ville et nouvel eldorado du tourisme berbère, était justement désert voici moins de dix ans !